L’ETHIQUE du JUDOKA
- Un judoka est toujours à l’heure sur le tatami.
- Un judoka salue dignement en montant et descendant du tatami.
- Un judoka salue son partenaire au début et à la fin de l’exercice.
- Un judoka demande au professeur la permission de quitter le taami.
- Un judoka salue le professeur en signe d’excuse s’il est en retard.
- Un judoka ne mange ni boit sur le tatami.
- Un judoka a le corps propre et principalement les mains et les pieds.
Code moral du judo
Vous aussi associez vos valeurs au code Moral du Judo.
Le Judo véhicule des valeurs fondamentales qui s’imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale. Le respect de ce code est la condition première, la base de la pratique du Judo.
L’amitié C’est le plus pur des sentiments humains | Le courage C’est faire ce qui est juste |
L’honneur C’est être fidèle à la parole donnée | La modestie C’est parler de soi-même sans orgueil |
Le respect Sans respect aucune confiance ne peut naître | Le contrôle de soi C’est savoir se taire lorsque monte la colère |
La politesse C’est le respect d’autrui | La sincérité C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée |
COMMENT SE COMPORTER DANS UN DOJO
- En l’absence du professeur, le plus haut gradé commence l’entraînement.
- Une concentration totale est demandée au judoka, avant, pendant et après l’exercice.
- Il est recommandé de ne pas jouer et parler fortement. (sauf avis du professeur)
- Pour éviter des blessures et des contaminations, les ongles des pieds et des mains doivent être coupés courts.
- Le judogi doit être propre et non déchiré
- Les personnes assistant aux entraînements sont priés de garder le «RESPECT » par rapport à la leçon enseignée.
- Un dojo n’est pas une cour de récréation.
- Il est interdit de FUMER dans un dojo.
- Le professeur dirige la leçon.
- Les spectateurs n’excitent pas les combattants.
- L’application du Code moral est de vigueur.
CHARTE DES PARENTS
- Je ne force pas mon enfant à faire du sport à tout prix et me rappelle qu’il en fait pour son plaisir et non pour le mien.
- Je lui apprends que faire de son mieux est plus important que de gagner.
- Je l’encourage à respecter les règles et à ne pas utiliser la violence pour résoudre les conflits.
- Dans la défaite comme dans la victoire, j’encourage tous les participants du club.
- Je dénonce toute forme de racisme ou de discrimination, je respecte la diversité et encourage l’égalité des chances.
- Je soutien le personnel du club et son travail en respectant les horaires et les consignes.
- Je respecte les décisions de l’arbitre même si je ne suis pas d’accord avec lui.
- Je n’agresse pas verbalement ou physiquement les autres parents. Ils sont supporters comme moi.
- A chacun son rôle, j’encourage mon enfant, l’entraîneur entraîne et l’arbitre arbitre.
- Quelle que soit la situation, je ne dépasse jamais les zones de sécurité.
CHARTE DES JUDOKAS
- J’aime être de bonne humeur ;
- Je donne toujours le meilleur de moi-même ;
- J’arrive à l’heure aux entraînements et aux compétitions ;
- Je suis attentif à garder le matériel et mon équipement en bon état ;
- J’écoute mon entraîneur et suis ses conseils ;
- Je remercie les bénévoles et les supporters ;
- Mes équipiers sont mes potes ;
- Je ne triche pas ;
- Je respecte mes adversaires qui sont mes partenaires ;
- Je dis « Non » à la violence ;
- Je dis « Non » au racisme ;
- Je considère l’arbitre comme un ami ;
- J’accepte la défaite et reste modeste quand je gagne ;
- J’adore mes parents, mais pas quand ils dépassent les zones de sécurité ;
La Charte du Judo
PRINCIPES ET FONDEMENTS DU JUDO
Le judo est un moyen d’éducation.
LES PRINCIPES ESSENTIELS
Trois principes essentiels et indissociables
Ju – l’adaptation
Le premier principe est celui de la souplesse, de la non-résistance, de l’adaptation. Il est si étroitement lié à la discipline qu’il lui donne son nom: faire du judo, c’est s’engager dans la voie (do) de l’application du principe de l’adaptation (JU). Il invite à s’élever dans la pratique au-delà de la seule opposition des forces musculaires, pour parvenir à une véritable maîtrise des lois subtiles du mouvement, du rythme, de l’équilibre, des forces.
Seiryoku Zenyo – le meilleur emploi de l’énergie
Le second principe est la recherche du meilleur emploi possible des énergies physiques et mentales. Intégrant le premier principe et le dépassant, il invite à l’application de la solution la plus pertinente à tout problème: Agir juste, au bon moment, avec un parfait contrôle de l’énergie employée, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même… est un idéal.
Jita Yuwa Kyoei – la prospérité mutuelle par l’union des forces
Le troisième principe est l’entente harmonieuse, la prospérité mutuelle par l’union de sa propre force et de celle des autres. Découlant de l’application sincère des deux premiers principes, il suggère que la présence de partenaires et celle du groupe soient nécessaires et bénéfiques à la progression de chacun. En judo, les progrès individuels passent par l’entraide et les concessions mutuelles.
LES FONDEMENTS DU JUDO
Le Dojo
C’est le lieu de la pratique. Espace d’étude et de travail, il isole les pratiquants de l’agitation extérieure pour favoriser la concentration et la vigilance, permet l’organisation de la séance de judo. Au-delà de sa simple existence physique, le dojo constitue aussi un lien mental et affectif qui unit les pratiquants.
Les règles de conduite
Le judoka accepte les règles explicites du dojo: la ponctualité, la propreté, l’écoute, le contrôle de ses actes et de ses paroles. Il s’efforce d’en respecter les règles implicites: l’engagement et la constance dans l’effort, l’exigence personnelle.
La tenue
Le judogi blanc du judoka est simple et résistant. Identique pour tous, il souligne l’égalité devant l’effort dans le processus permanent d’apprentissage.
Le professeur
Il est le garant du processus de progression dans lequel il est lui-même impliqué. Il guide l’apprentissage vers maîtrise technique en s’appuyant sur les principes essentiels et les fondements du judo. Le professeur est un exemple.
Le Partenaire
Le judo se pratique à deux partenaires. Le judoka tient compte de l’autre et s’adapte à la diversité de chacun. Il respecte l’esprit des différents exercices.
Le salut
Le salut est la marque formelle du respect du judoka pour le professeur, pour le partenaire, pour le lieu de pratique, pour l’espace de combat. Il ouvre et il ferme chaque phase essentielle de la pratique.
La saisie
La pratique du judo demande une saisie entre les deux judokas. Elle joue un rôle prépondérant. C’est un vecteur de perception des sensations et de transmission des forces utiles pour contrôler, déséquilibrer ou projeter. La saisie est évolutive, elle s’adapte aux partenaires et aux circonstances.
La chute
Aucune projection de judo n’est possible sans un judoka pour l’effectuer et un autre pour la subir. L’acceptation et la maîtrise de la chute sont nécessaires au judoka pour garantir son intégrité corporelle mais aussi ses progrès futurs. La chute est une épreuve mentale aussi bien que physique.
Les bases techniques
L’efficacité du judoka se construit sur l’étude approfondie et la maîtrise progressive de postures, de déplacements, d’actions de création et d’accompagnement du déséquilibre du partenaire, de formes techniques fondamentales, de facteurs dynamiques d’exécution. Cette base commune de connaissances et d’habiletés donne à chacun les moyens d’élaborer par la suite sa propre expression du judo.
Le randori
Le randori permet la rencontre de deux judokas dans une confrontation dont la victoire ou la défaite n’est pas l’enjeu. L’expérience répétée du randori ouvre à l’acquisition du relâchement physique et de la disponibilité mentale dans le jeu d’opposition des différents principes d’attaque et de défense. Il est pratiqué dans une perspective de progression.